Lors d’une vidéoconférence, le 28 janvier 2021
En présence d’adjoints aux maires pornicais et linzois, Jean-Michel Brard et Dr Hans-Georg Faust, très heureux de se retrouver, ont échangé sur la gestion et les conséquences de la pandémie dans nos villes jumelles. Discussion entre « vieux amis » très appréciée pour communiquer sur cette situation sanitaire inédite et les possibilités d’adaptation à cette crise.

Beaucoup de points communs, mais aussi de grandes différences :
- L’Allemagne est confinée depuis la mi-décembre (avec quelques aménagements pour Noël). Le confinement vient d’être prolongé jusqu’à la mi-février : restent fermés écoles et jardins d’enfants, hôtels et restaurants, salles de sport et celles destinées aux manifestations culturelles…
- Le 28 janvier, le taux d’incidence de la Covid-19 s’élevait à Pornic à 165/100 000 et à Linz à 101/100 000. L’impact des mesures drastiques est bien sûr perceptible chez nos amis allemands.
- De grandes inconnues : les conséquences sur l’économie et la vie sociale dans nos deux villes.
- Linz et Pornic vivent normalement essentiellement du tourisme. Mais avec le confinement, Linz n’accueille plus aucun touriste. Les commerçants offrent des bons d’achat aux consommateurs afin qu’ils privilégient les commerces de proximité. La ville de Linz apporte son soutien à l’organisation d’une plate-forme de marché (marketplace platform) pour faire vivre les commerces.
- Etant donné l’annulation ou le report de toutes les manifestations festives, sportives, culturelles…, la vente de vêtements, maquillage… a chuté, les coiffeurs, les traiteurs… travaillent moins.
A Linz comme à Pornic, de nombreux restaurateurs préparent des repas à emporter : selon Helmut Muthers, premier adjoint au maire linzois, ces repas apportent environ 30% des revenus habituels. A Pornic, Jean-Michel Brard évalue ce gain à seulement 10% des revenus habituels des restaurateurs pornicais. Combien de temps les aides gouvernementales, régionales et départementales leur permettront-elles de survivre ? La commune de Pornic fait tout son possible pour aider les artisans en « souffrance ». Malgré les nombreuses initiatives, tous reconnaissent que l’avenir est préoccupant.
- La vie sociale est très affectée par cette pandémie. Comment maintenir les indispensables liens malgré la nécessaire distanciation sociale ? On ne peut plus compter sur les associations sportives, culturelles, caritatives… pour contribuer à la cohésion sociale et dynamiser la vie locale. Le maire de Linz, Dr Hans-Georg Faust, s’inquiète, en tant que médecin, tout particulièrement pour la santé psychologique de la population.
- La vie politique se poursuit : les deux conseils municipaux organisent leurs séances régulières : mercredi 27/01, le maire linzois et son premier adjoint animaient la réunion depuis l’hôtel de ville, tandis que les conseillers municipaux y participaient en visioconférence. A Pornic, les séances ont encore lieu en présentiel dans une très grande salle. Les Pornicais peuvent suivre les réunions publiées sur Facebook.
- Projets de rencontre en distanciel, puis en présentiel.
Face à la crise :
– ne pas se laisser abattre : les participants à cette visioconférence se sont promis de se retrouver régulièrement pour un échange amical à distance, une fois par mois.
– se montrer optimiste et se projeter dans l’après pandémie : Jean-Michel Brard a invité Dr Hans-Georg Faust à lui rendre visite cet été, par exemple, à l’occasion du carnaval d’été, le 31 juillet. Le maire de Linz espère accueillir son homologue en septembre pour la Fête du Vin. Christiane Van Goethem et Helmut Muthers, premier adjoint au maire linzois, se réjouissent de suivre l’exemple des maires.
Cet entretien fort sympathique s’est terminé par un échange de salutations amicales adressées aux habitants de nos deux villes.
Compte rendu rédigé par Marie-Agnès Morice, présidente de l’AJP, invitée à cette visioconférence.


